Les Tifs
Charles Stevenson Wright
Vous naissez un 4 juin 1932, dans un coin perdu du Missouri.
Vous êtes noir et rapidement orphelin.
Vous prenez l'habitude de fuguer.
Vous découvrez Faulkner.
Vous partez en Corée à l'âge de 20 ans.
Vous revenez dans votre pays, errez.
Vous écrivez en 1963 un premier roman qui enthousiasme la critique : Le Messager.
On le compare à L'Étranger, de Camus.
Vous en écrivez un second pour incendier la société américaine :
LES TIFS
Lester est lassé d'être rejeté aux marges de la société à cause de sa couleur de peau. Il décide de se lisser les cheveux pour changer de destin et accéder aux mêmes choses que les blancs : le travail, l'argent et pourquoi pas l'amour.
Charles Stevenson Wright (1932-2008) est une figure à la fois marginale et culte de la littérature new-yorkaise des années 1960-1970. Les Tifs, roman-pamphlet, est le deuxième opus d'une trilogie dédiée à New-York et à ses marges. Boycotté à sa parution par la critique, et aujourd'hui considéré comme son chef-d'œuvre, ce roman est le cri de rage d'un écrivain qui sombra ensuite dans l'alcool. C.S. Wright est mort en 2008 dans la solitude et l'anonymat d'un hospice de Lower East Side, Manhattan.
L’Auteur
Charles Stevenson Wright (1932-2008), écrivain américain. Auteur d'une trilogie romanesque dédiée à New York et à ses marges : The Messenger (1963), The Wig (1966), Absolutely Nothing to Get Alarmed About (1973).