L'Homme qui s'aime
Robert Alexis
Paris, début des années 1880. Au cours d’une soirée mondaine, un jeune dandy fait sans s’y attendre une expérience qui le révèle à ses désirs les plus secrets. Décidé à rester fidèle à ce qu’il comprend alors de lui-même, il va faire le choix d’exister vraiment, et de devenir femme.
En 2006, Robert Alexis se révélait à de nombreux lecteurs avec un premier roman troublant, La Robe (éd. Corti). Dix-sept ans plus tard, reprenant le même sujet, il nous offre à nouveau un roman envoûtant, une histoire où le désir assume plus encore son évidence, sa liberté.
Le Tripode a publié en 2014 une première version, qui n'a plus lieu d'être, de ce roman.
L'illustration de couverture est une aquarelle de Hugo Pratt.
L’Auteur
Robert Alexis est un écrivain français. Il est l'auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelle, dont au Tripode Le Majestic et L'Homme qui s'aime.
Presse
Quel homme, après tout, même « pour voir », n’a jamais au moins rêvé de se vêtir en femme ? À tous ceux-là, L’Homme qui s’aime offre une chance de se refaire et c’est une chance insigne et rare, servie par une langue délibérément inactuelle, portant à son plus haut point d’incandescence une œuvre qui, pour n’être pas la plus exposée de toutes, n’en est pas moins prégnante. L’une des plus prégnantes, sans doute, de la littérature d’aujourd’hui, pour ce qu’elle sait aller chercher et révéler en nous de vérité par-delà tout discours à la mode et tout effet de surface.
Yann Fastier – Le Matricule des Anges
Robert Alexis s'intéresse beaucoup à ce qui, dans l'être humain, se cache dans les noirceurs de la psyché. Il l'a prouvé à de très nombreuses reprises dans ses différents textes. Ici, on retrouve encore cette volonté d'aller plus loin, au plus extrême de ses bouleversements intérieurs, à la manière de les transcrire et de les suivre.
Nikola Delescluse Willaert – Paludes, Radio Campus Lille
J'aurais souhaité que ce voyage avec Hortense ne se termine pas. Car elle m'a montré des paysages perdus. Elle m'a plongé dans une transe, tribale ou stellaire, confondant les époques et les genres. L'Homme qui s'aime est une étoile qui s'éclipse.
J'ai désiré et ressenti du désir à la métamorphose d'Hortense, j'ai arpenté les bouges napolitains avec elle, me suis perdu quand elle vivait d'autres vies, avant de retrouver mon chemin et d'avoir envie de murmurer au corps froid de François qu'il allait aussi me manquer, en me penchant vers son visage endormi, lui le petit papa qui comprend et consent.
Il y a des livres qui embellissent la vie car ils multiplient les angles de vue. Longue vie à L'Homme qui s'aime.
Cyrille – Librairie Papiers collés – Draguignan
Je vous écris dans la précipitation parce que je me sens encore enlacée par Hortense et par l’écriture de Robert Alexis. Ce livre m’a guérie d’une « panne de lecture » longue de plusieurs semaines et je crois que seule la passion brûlante qui transpire de ce texte pouvait le faire. Merci d’avoir (re)partagé cette histoire et soyez assurés que L’Homme qui s’aime sera chéri et défendu à la librairie.
Noura – Librairie Les Parleuses – Nice
J'aime beaucoup cette écriture.
Nathalie – Librairie Fnac Forum – Paris 1er
Totalement envoûtée ! L’Homme qui s’aime sème en nous le trouble quant à nos identités figées et le champ des possibles de nos désirs inexprimés ou ensevelis dans une langue précieuse et sensuelle.
Caroline – Librairie Les Traversées – Paris 5e
Merci pour cette découverte et pour les émotions qui m’ont traversé. Cela est venu chercher quelque chose en moi qui a fortement résonné dans ce personnage trouble, étonnant, dont la vie – certes bourgeoise du XIXe siècle sans préoccupation financière – touche à nos ambigüités, à toutes ! Et quelle écriture…!
Raphaël – Librairie La Palpitante – Mens
Un roman libertin et sulfureux qui transcende la question du genre ; la morale est bousculée. Une histoire servie par une écriture magnifique.
Librairie Vivement dimanche – Lyon 4e
J'ai adoré L'Homme qui s'aime, qui m'a immédiatement fait penser au Portrait de Dorian Gray. Je ne sais pas si c'était l'atmosphère, les questionnements sur le corps, l'amour de soi, des autres, et le lien entre les deux, la sensualité du texte... En tout cas j'y ai pensé à plusieurs moments. Je ne connais pas du tout l'ancienne édition, ni même La Robe, donc je ne sais pas ce que le texte représente dans la carrière de l'auteur mais ça m'intrigue beaucoup que ce texte ait eu une histoire avant. On éprouve beaucoup de compassion pour ce personnage qui repousse ou attire mais toujours fascine.
Anaïs – Librairie L’Arbre à lettres – Paris 12e
Une année qui démarre très bien avec la lecture fascinante de L'Homme qui s'aime ! J'ai été conquise dès les premières lignes par la qualité de l'écriture, qui m'a réellement donné l'impression de lire un auteur de l'époque. Cela m'a immédiatement plu.
Ce texte est extrêmement qualitatif, le sujet très intéressant et le personnage d'Hortense subjugue son entourage... et le lecteur ! La frontière entre la réalité, le rêve et le fantasme est parfois si fine que l'on peut douter du récit d'Hortense, à tort ou à raison ?
Je suis donc enchantée par cette lecture, et chose que je fais assez rarement, je le relirai certainement dans quelques années.
L'Homme qui s'aime m'a impressionnée et a su toucher ma sensibilité; je le recommande avec chaleur !
Marina Gibon – Cultura – Bègles
L’Homme qui s’aime est un grand texte introspectif et littéraire sur le thème de l’identité sexuelle par le prisme de la réalité vécue. Ici, point de thèse, mais des métamorphoses du masculin vers le féminin pour ce jeune dandy au gré de ses amours, de ses voyages, de ses souvenirs. Un grand écrivain français avait écrit qu’il n’y avait pour lui qu’un seul voyage qui vaille d’être vécu : l’après-vie. Il avait peut-être omis celui qui consiste à vivre ce changement de genre au cours d’une vie. L’homme qui s’aime est, sans aucun doute, un futur classique.
François – Librairie Payot – Genève
L'Homme qui s'aime est absolument brillant.
Cyprien – Librairie Millepages – Vincennes
Texte troublant et étrange, L’Homme qui s’aime est une exhortation à pulvériser les gangues qui nous entravent, une invitation à la liberté, portée par l’écriture élégante et volontairement « datée » d’un écrivain discret et trop rare : Robert Alexis.
Virginie – Librairie Forum du livre – Rennes