Parfois l'homme
Sébastien Bailly
« L’homme aura pourtant entendu cent fois l’histoire de sa naissance. Où, quand, comment. L’heure à la minute près, la météo du jour, ce que faisait le père au moment où le téléphone a sonné pour lui demander de venir, oui, maintenant, ça ne peut pas attendre… Le père injoignable, le père inconnu. Le père inquiet qui était déjà là. La deuxième mère. Les deux pères présents pour l’accouchement. Les reconfigurations familiales, les originalités, les banalités. Il y a des anecdotes amusantes. Des pères qui perdent connaissance. D’autres moins amusantes, des abandons. L’homme a déjà à sa disposition une multiplicité quasi infinie de démarrages possibles. La genèse s’inscrit dans le sang, les chansons, la joie, les larmes. L’homme aurait dû avoir deux bras, deux jambes, il aurait dû respirer plus vite. On fait face, on fait avec ce qu’on a. »
Parfois l’homme est le premier roman de Sébastien Bailly.
L'illustration de couverture a été réalisée par Dr Drip.
Lauréat du prix Première RTBF du premier roman.
Nommé pour la Bourse Découverte Fondation Pierre de Monaco
L’Auteur
Sébastien Bailly est né près de Paris et a grandi à Rouen, où il vieillit maintenant. Ancien journaliste, il a notamment travaillé pour Ouest-France, Télérama et Libération, et est aujourd’hui formateur en communication. Admirateur de Perec, on lui doit d’avoir trouvé l’unique « e » qui s’était glissé par erreur dans une réédition de La Disparition. Il a écrit plusieurs ouvrages dont un essai, Les Zeugmes au plat (Mille et une nuits, 2011) préfacé par Hervé Le Tellier. Parfois l’homme est son premier roman.
Presse
C'est formidable ! Une prouesse.
Laurent Ruquier - RTL
Un immense plaisir de lecture.
Hugo Wintrebert - Vanity Fair
Coup de coeur absolu! Un texte rare et grandiose.
Jean-Philippe Blondel - L'Est Eclair
Un premier roman sur lequel il fallait faire lumière parce qu’on sourit à chaque chapitre, on pleure aussi parfois, on s’identifie.
Lucile Poulain - Sous Couverture - RTBF
109 chapitres courts et nerveux. Et autant d'éclats de rire. Ou de spleen. (...) On le lit avec joie, jusqu'à l'ultime, sa sortie de l'Ehpad, les pieds devant. Et la dernière pirouette.
Anne Kiesel - Le Matricule des Anges.
Souci du détail, drôlerie de situations qu'on a toutes et tous pu rencontrer dans notre quotidien, la plume malicieuse de l'auteur décortique de manière impitoyable les aberrations de notre société consumériste.
Nicolas Julliard - RTS
Réécoutez l'émission Qwertz ici
C’est cynique, c’est bon, c’est fin, drôlement nourri. Faussement laconique, doucement désabusé. Affreusement réaliste. Souvent tordant.
Emmanuelle Jowa - Paris Match Belgique
Un livre qu’on ne lâche pas.
Jacques Besnard - La Libre Belgique
Malicieux, pince-sans-rire, tendre, Bailly détricote l'intime moulé par le justaucorps de nos expéirences communes. On sourit énormément, parfois ça gratte un peu.
Fabrice Delmeire - Focus Vif
Un certain panache !
Laurent Dehossay - Le Mug - RTBF
Un formidable roman
Michel Paquot - L'Avenir
Un roman original, vous allez le dévorer !
Michel Jérôme - France Bleu Haute-Normandie
Retrouvez l'interview complète de Sébastien Bailly ici.
Miscellanées de l’être, on s’y retrouve forcément. On se prend à être ému par cette aventure dont l’anonymat renforce l’universalité.
Anthony Quindroit - Paris Normandie
Sébastien Bailly signe ici son premier roman, très maitrisé, jusqu'à la dernière ligne, avec une mention spéciale pour la dernière phrase, particulièrement savoureuse.
Valérie Schmitt - Perluète, Normandie Livre et Lecture
Grâce au rythme de l’écriture, au choix des détails qui font mouche (il y en a à toutes les pages !), on se fait complice de ces tableaux comme du plaisir quasi perecquien de l’auteur à dresser des listes pour épuiser le réel, à multiplier clins d’œil littéraires et citations intégrées au texte sans guillemets, en particulier et comme il se doit, lors de la ténébreuse adolescence du héros...
Marie Godot - Revue Etudes
Ce héros ordinaire, tour à tour pathétique, touchant ou miné par le doute traverse l’existence en incarnant l’agonie du mâle triomphant.
Livres Hebdo
Il nous raconte l'histoire d'un homme et en fait quelque chose d'universel.
Cultur'L - RCF Limousin.
La virtuosité de l'écriture rappelle la saveur des romans de Perec : l'humour du point de vue fait mouche sans altérer l'empathie du lecteur pour ce savoureux autre lui-même.
C.B. et J.G. - Les Notes
Parfois l’homme fait partie des livres dont il faut s’émerveiller en ce début d’année 2024.
Julien Coquet - Cult.news
Un premier roman lettré dans le bon sens du terme, pesé, rythmé, dans lequel on circule facilement grâce à la numérotation.
Lucie Cauwe - Lu cie & co
Sébastien Bailly nous offre un premier roman atypique, surprenant, en dressant un inventaire de vies d’hommes, de la vie de l’homme, de la naissance à la mort. Que d’évènements accompagnent son existence, du plus anodin au plus primordial, du plus attendu ou au plus inattendu, du plus doux au plus violent, du plus lumineux au plus désespérant... Le tout est décrit avec humour, parfois noir, on acquiesce, on se questionne, on admet… pour, in fine, constater que l’expérience de la vie est bien compliquée et parfois (souvent ?) vide de sens ou frisant l’absurdité… Un humour maîtrisé, entre ironie et bienveillance, sans cynisme mais sans illusions, en nous proposant de courts pans de vie, les tableaux s’enchaînent, le style accompagne parfaitement ce bilan : des phrases courtes, percutantes, parfois sans verbe, parfois cachant une référence. Un voyage au pays de l’homme, et chacun, chacune, aura déjà vécu au moins une de ces étapes anecdotiques ou essentielles !
Librairie Vaux-Livres – Vaux-le-Pénil
L'homme naît, l'homme meurt ... Effectivement c'est plutôt banal. Ici c'est surtout déconcertant. Ça raconte une genèse, pas une, plusieurs à la fois, avec humour, cynisme, tendresse... Ce n'est pourtant pas l'Homme mais ça paraît chercher à s'en approcher. C'est comme si le lecteur était placé devant plusieurs histoires sans savoir où elles le mènent. La force de cette écriture réside pour une part dans la surprise de ce commencement mais est-ce que ça tiendra le lecteur en haleine sur la totalité d'une vie ? J'aime cette idée d'une dispersion, au même âge de la vie, des possibles sans fin, possibles qui s'anéantissent, rétrécissent ... Peut-être qu'il y a comme une tentative d'épuisement du réel ou parmi ces différentes façons de naître, de grandir comme un miroir tendu au lecteur : à lui d'y lire ce qu'il a vécu déjà peut-être ou ce qui l'attend ou pourrait l'attendre...
Frédéric – Librairie Mot à Mot – Pertuis
Le ton est sidérant de justesse. Je me retrouve beaucoup, dans ce film intimiste...
Jeoffroy – Librairie Le Blason – Aix-en-Provence
En 109 chapitres plus ou moins succincts, Sébastien Bailly fait défiler la vie d'un homme. Une vie somme toute banale ou plus exactement extraordinaire dans sa banalité, ponctuée de ces mille petits riens, de ces mille situations obligatoires, intimes, communes et quotidiennes. Avec un humour décapant, Parfois l'homme est le portrait dans lequel vous allez adorer ou détester vous reconnaître !
Librairie Compagnie – Paris 5e.
Une dissection de la condition masculine contemporaine à partir de tous les destins possibles d'un homme, de sa naissance à sa mort. Ce héros ordinaire, tour à tour pathétique, touchant ou miné par le doute, traverse l'existence en incarnant l'agonie du mâle triomphant. Un premier roman extrêmement original, une jolie découverte.
Librairie Banse – Fécamp
Gros coup de cœur pour ce premier roman hors norme. L’homme est un inoubliable monsieur tout le monde, qui mène une vie tellement normale qu’elle en devient exceptionnelle. Une écriture pince-sans-rire, avec un juste dosage de mélancolie devant la fuite du temps qui passe. Superbe découverte !
Librairie de Paris – Paris 17e
Certains romans font un effet « pluie de confettis » sur le lecteur, comme si on se retrouvait au centre d'une fête surprise ! une sorte de madeleine de Proust à la sauce humaine.
Longue vie à ce régal littéraire de qualité !
Cécile – Librairie Lettres à croquer – Villeurbanne
Sébastien Bailly dissèque, autopsie de manière plus que minutieuse nos vies, et nous offre le portrait de l'inexorable déliquescence de celle-ci. C'est poétique, parfois cruel mais si juste et vrai.
Librairie des Batignolles – Paris 17e.
Un roman drôle ! La manière qu’a Sébastien Bailly de décrire, de lister et d'appréhender les différentes situations de vie de « l'homme » est pleine de surprises, de joie, d'humour, de gravité et de malice aussi.
Florence – Librairie La Tonne – Rouen
Attention, ovni littéraire ! Sébastien Bailly, primo romancier qui ne s’en laisse pas conter, se lance un défi avec ce texte : résumer la vie d’un homme en 109 fragments. Un humour noir savamment distillé, un rythme implacable, et une langue, avec ça ! Ou quand la « to do list » d’une vie devient poésie.
Gilbert - Librairie L'autre Rive - Toulouse
J’ai adoré Parfois l’homme, merci et bravo pour ce texte !!
Agathe – Librairie Le Genre urbain – Paris 11e
C’est un vrai écrivain, Sébastien Bailly.
Jean-Baptiste Andrea, prix Goncourt 2023 pour Veiller sur elle