Jeu nouveau
Raphaël Meltz
Immersion sensible dans le Mexique contemporain, tragi-comédie d’un personnage au service de la diplomatie française et réflexion stimulante sur la notion de jeu, le roman est aussi un art de la digression, un éloge du télescopage, une défense de l’amitié.
Certains disent de Raphaël Meltz qu’il a du génie. Quelques-uns s’agacent du sabotage qu’il opérerait sur ses livres, le jugent fou, voire idéaliste. On le soupçonne surtout de refuser d’être là où on le croit et de prendre plaisir à brouiller les pistes – que d’autres croient si évidentes – entre l’homme, l’écrivain et le personnage. Bref : par sa façon si donquichottesque de suivre son désir envers et contre tout, et de jouer avec la vie, Raphaël Meltz réjouit. Dans un essai sur Flaubert (En haine du roman, Balland, 1982), Marthe Robert écrivait qu’un écrivain doit aimer la littérature jusqu’à l’exaspération pour l’arracher à ce qu’elle est, la renouveler, nous renouveler. Il y a de cela chez Raphaël Meltz. Par sa manière de nous interpeller sur notre monde, son Jeu nouveau ne ressemble à aucun autre livre.
Le dessin de couverture a été réalisé par Maude Bardé.
L’Auteur
Raphaël Meltz est écrivain. Il est l’auteur d’une quinzaine de livres, parmi lesquels le roman 24 fois la vérité, la bande dessinée Des vivants (scénario avec Louise Moaty, dessins de Simon Roussin), l’essai La roue : une histoire politique, le récit biographique À travers les nuits : Franz Kafka 1912. Il est également l’auteur, sous le nom d’Hadrien Klent, du diptyque Paresse pour tous et La vie est à nous.