Monozande
Kamel Khélif
En 2014, dans le cadre de l’exposition Conflict, Time, Photography à la Tate Modern de Londres, le photographe Jim Goldberg propose une carte blanche à Kamel Khélif, qui décide alors de transmettre l’histoire de N’Diho Monozande. En 2008, cet homme avait vu au Congo son épouse et leurs huit enfants assassinés par un groupe armé. Lui-même fut laissé pour mort après avoir reçu un coup de machette. Les peintures et le texte que l’artiste lui a dédiés n’avaient jamais été publiés depuis.
L’œuvre de Kamel Khélif demeure largement méconnue en France, sans doute à cause de sa singularité́. Elle est à l’image de Monozande, à la fois artistique, littéraire et mémorielle, toute entière vouée à l’observation du monde, à l’empathie. D’Homicide (avec Amine Medjdoub, Z’éditions, 1996) au Temps des crocodiles (avec Mathieu Belezi, Le Tripode, 2024), elle invoque comme aucune autre notre rapport à nous-même, à l’autre, à l’exil, au déracinement.
L'illustration de couverture a été réalisée par Kamel Khélif.
L’Auteur
Né à Alger, Kamel Khélif vit à Marseille depuis le milieu des années 1960. Artiste autodidacte, inventeur de ses propres techniques de peinture, il est l’auteur d’une œuvre inclassable qui chemine entre l’art, la littérature et l’essai. De Homicide (avec Amine Medjdoub, Z’éditions, 1996,) à Même si c’est la nuit (Otium, 2019) en passant par ses ouvrages conçus avec Nabile Farès (dont La jeune femme et la mort, 2010, Rackham), Kamel Khélif convoque notre rapport à la mémoire, à l’exil, au métissage des cultures. Admirateur de l’œuvre de Mathieu Belezi, il a accepté d’en donner sa vision dans Le Temps des crocodiles (Le Tripode, 2024). Il est également l'auteur au Tripode de Monozande (2024) et Dans le coeur des autres (2024).
Presse
Porté par une écriture poétique sans fioritures et des tableaux singuliers où dessin et peinture se confondent, Monozande est un cri de désespoir et de résilience.
Mohamed Berkani – France Télévisions
Retrouvez l'article complet ICI.
Seize planches magnifiques accompagnées de courts textes qui forment un objet bouleversant. […] Depuis ses débuts, cet artiste autodidacte ayant grandi et travaillé dans les quartiers Nord de Marseille explore avant tout les thèmes de la mémoire et de l'exil. Monozande en est un parfait exemple, d'une noirceur exceptionelle.
Canal BD
Enfant de la guerre d'Algérie, Kamel Khélif dessine pour échapper à la réalité sordide.
Konbini
Une vraie pépite graphique qui ravit les yeux et touche au cœur.
DBD
Un récit graphique poignant.
Tewfik Hakem – Transfuge
Jeux d'ombres abyssaux, brumes vertigineuses, mots rares, cet album est un trésor.
Artension
Un livre qu'on ne peut pas poser. Même quand on ne l'a plus dans les mains, on ne l'a toujours pas posé.
ZAP
Les travaux du Marseillais Kamel Khélif méritent qu'on les découvre.
Arts & Métiers Magazine
Le travail de Kamel Khélif est bouleversant.
Laurence – Nouvelle Librairie Baume – Montélimar
Une grande puissance évocatrice.
Librairie Carpe Diem – Munster
C’est sombre, c’est dur mais c’est étonnamment beau. Je crois qu’aucun ouvrage n’aura à ce point mérité l’expression d’une lecture « marquante ».
Laura – Librairie Chemin – Crémieu