Son premier procès lui a permis de "trouver le sens de son métier" : chroniqueur judiciaire au quotidien Le Télégramme. Au tribunal de Saint-Brieuc, Dimitri Rouchon-Borie écoute "des gens dépassés par eux-mêmes" et va chercher "ces mots", qui leur manquent souvent pour expliquer leurs crimes. "Ce ne sont pas les faits qui sont intéressants, c’est ce qu’ils disent, racontent. C’est [leur] histoire." Finaliste du Prix Goncourt du premier roman pour Le Démon de la Colline aux Loups en 2021, le journaliste Dimitri Rouchon-Borie publie Fariboles, un recueil d’histoires de justice ordinaire, inspirées de ses moments passés au tribunal. "On ne trouvera pas dans ce livre l’or des grands procès, des affaires exceptionnelles, des ténors virtuoses de la défense”, mais plutôt les "plaies de la vie ordinaire qui disent tant ce que nous sommes."
28 Minutes – Arte – voir le replay ici
On rit, le plus souvent, et bien franchement, de ce théâtre où le dérisoire et l’absurde côtoient parfois l’horreur, comme dans cette affaire, entre plusieurs autres, d’où Dimitri Rouchon Borie avait tiré son précédent Ritournelle, après le coup de maître qu’avait été Le Démon de la Colline aux Loups. (…) Quoi qu’il en soit, l’éditeur compare le livre au 10e chambre, le film documentaire de Raymond Depardon. De fait, on ne peut pas ne pas y penser. Qu’il nous soit cependant permis, sans craindre l’anathème et pour l’espiègle légèreté du dispositif, de lui préférer largement ces Fariboles.
Yann Fastier – Le Matricule des Anges
Les prévenus défilent à la barre, fanfarons, penauds, vindicatifs, inconscients, stupides ou retors, c’est selon. Le lecteur, lui, savoure ces instants de vie et de littérature, et ne peut s’empêcher de tirer un coup de chapeau à ces juges du quotidien.
Marianne Payot – L’Express
Avec Fariboles, Dimitri Rouchon-Borie nous propose des instantanés de justice ordinaire qui disent beaucoup de nous.
France 3 Bretagne
Voir la replay ici
Le roman, c’est aussi la liberté. L’écriture de Fariboles est dépouillée des oripeaux lourdingues de la procédure pour mieux jouer l’air des petits tracas et des grands traumas de la vie. (…) C’est la littérature appliquée à un art mineur.
Julien Mucchielli – En attendant Nadeau
Je me suis régalée avec ces histoires tantôt pathétiques, tantôt saugrenues et qui ont pour cadre une salle d’audience. (…) C’est frais, c’est léger, ça se picore façon tapas judiciaires… !
Camille – Librairie La Grande sauterelle – Marsellan
Fariboles est vivant, Fariboles est humain et Fariboles est parfaitement cadencé. Dimitri Rouchon-Borie nous plonge dans le vif de petites affaires judiciaires peu glorieuses mais évocatrices, celles qui ne font pas la une de la presse mais qui sont légion.
Nyctalopes – Brother Jo
J’adore Fariboles !
Fabrice – Decitre
"[...] J'ai jamais tué d'chats
Ou alors y'a longtemps
Ou bien j'ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils veulent pas
Enfin ils veulent pas [...]", Ces gens-là, J. Brel
Alors voilà, Dimitri Rouchon-Borie boucle la boucle.
De ces gens-là, avec leurs drôles de gueules et leurs histoires trop tristes parfois qu'on voudrait bien qu'elles soient pas vraies.
Et puis, et puis ...
Y'a ceux avec leurs histoires tristes qui nous font sourire quand même. Et puis celle qui noue un peu la gorge pour une voiture rayée.
Le démon a fini de faire la gigue sur le banc des prévenus. R'gardez, ces gens-là, avec leurs p'tits délits, avec leurs crimes moites et leurs excuses bancales... c'est rien que des drôles qu'auraient pas eu la chance d'apprendre la bonne partition et qui chanteraient l'refrain sans avoir bien compris les paroles des couplets...
Parce que, chez ces gens-là, il nous l'écrit, l'Mossieur, y'a des trucs qui clochent souvent. Mais qui sont pas d'leur faute, toujours. Ou alors y'a longtemps, ou y'z'ont oublié.
Fariboles, mais pas carabistouilles, pour clore un cycle où la lumière demeure fragile mais tangible.
Claire – Librairie Le Marque-page – Quintin
Il faut avoir le cœur bien accroché à la lecture de ces histoires inspirées de faits-divers où des femmes et des hommes, des existences en marge, sont face à la justice. Chroniqueur judiciaire, Dimitri Rouchon-Borie met en lumière dans ce roman ce qu'il appelle si justement "les plaies de la vie ordinaire". Un uppercut littéraire illustré par Delphine Rivals...
Librairie Quinze bis – Paris 2e
C'est un livre formidable ! J'ai retrouvé toute la sensibilité et l'humanité qu'il a mis dans Le Démon... Paradoxalement, cela se rapproche plus de la non-fiction, mais ça transpire d'un regard bienveillant et doux.
Julien – Librairie Litote en tête – Paris 10e
Après Le Démon de la Colline aux Loups et Ritournelle, Dimitri Rouchon-Borie termine en beauté sa trilogie sur le monde et le système judiciaire. Il nous offre dans Fariboles plusieurs scènes de procès inspirées de son vécu et expériences. Il dépeint, non pas des monstres, mais des hommes et femmes face à leurs histoires, leurs regrets, leurs noirceurs et leurs contradictions.
Un récit percutant, fort, criant de vérités et quelques fois... absurde et burlesque.
Margot – Librairie La Compagnie des Livres – Vernon