Johanne
Marc Graciano
En cet hiver de l’an 1429, Jeanne d’Arc accomplit son destin. La jeune paysanne quitte son village natal pour retrouver le Dauphin à Chinon. Elle s’engage avec ses premiers compagnons d’armes dans la nuit des forêts et commence un périple à travers des terres hostiles, sous la menace latente des Bourguignons et des Anglais.
Ce voyage de plus de cinq cents kilomètres ne va durer que quelques jours, mais il suffit à Marc Graciano pour raviver, dans une langue prodigieuse, un univers de légendes. Ouvrez ce roman, vous y verrez renaître le mystère infini des êtres et des choses, surgir la grâce au milieu des bois.
L'illustration de couverture a été réalisée par Georges Peignard.
L’Auteur
Marc Graciano est un écrivain de langue française. En quelques années, depuis 2013, il a construit une œuvre déjà considérée par de nombreux critiques et auteurs comme exceptionnelle.
Bibliographie : Liberté dans la montagne, Une forêt profonde et bleue, Au pays de la fille électrique, Enfant-pluie, Le Sacret, Embrasse l’ours (pour tous ces titres, éditions José Corti), Le Soufi (Le Cadran ligné), Johanne, Graciano & Co, Shamane, Noirlac, Le Tombeau et Les Pairons (Le Tripode).
Ils ont dit à propos de Marc Graciano :
« Une radicalité incomparable. » (Florent Georgesco, Le Monde)
« La même voix qui me désaxe m’offre une langue autre chargée de m’orienter. » (Claro)
« Comme une hypnotique litanie, toute de mots rares et vieux, de répétitions et d’énigmes, de merveilleux et d’effroi. » (Fabienne Pascaud, Télérama)
« La langue de Marc Graciano a ceci de particulier qu’elle vous ente avant de vous hanter. »
(Bérengère Cournut)
« Une voix rare, très forte. » (François Bon)
« Il y a des hommes seuls qui, pierre par pierre, s’attellent à ériger des monuments. »
(Patrick K. Dewdney)
Presse
Entretien sur Diacritik par Yann Etienne - Marc Graciano : « Ne pas vouloir imiter mais mimer ».
Johanne, intemporel comme une prière, est le roman de l’humilité, dont l’étymologie rappelle que l’homme et l’humus de la terre sont invariablement liés. Et même reliés, lorsqu’on s’abaisse pour mieux aimer.
Youness Bousenna – Télérama
Si l’histoire « avec sa grande Hache » (Georges Perec) est présente en fil rouge durant tout le périple, l’auteur renvoyant sans cesse au futur de l’audience royale, du procès et du martyre, c’est surtout une Jeanne hors socles et drapeaux qui est livrée là, un jeune corps humble et véhément, gorgé d’assurance, fier et d’allègre maintien. Une Jeanne en chair et en os. C’est dans la peu droite ligne d’un Charles Péguy, d’un Joseph Delteil ou d’un Bruno Du mont que Marc Graciano situe sa paladine. Grâce lui soit rendue.
François Angelier - Le Monde
Du merveilleux, de l'allégorie, un Moyen Âge mâtiné d'heroic fantasy.
Thomas Stélandre – Libération
Johanne se distingue par son élan grandissant et de plus en plus joyeux ; un élan fondé sur la flamme du personnage principal, ouvrant sur un destin pleinement voulu et, on l’espère, sur de prochains livres portés par Johanne.
Sébastien Omont – En attendant Nadeau
Un roman renversant, écrit dans une langue qui traverse les siècles, avec ses phrases océaniques de la taille d’un chapitre entier, c’est un immense régal. Jeanne d’Arc comme on ne l’a jamais vue ni lue !
Anne Kiesel – Ouest France
Très exigeant et ambitieux, ce roman impose de retenir son souffle pour entrer dans celui d'une langue foisonnante, quasiment dépourvue de points finals. Chaque chapitre correspond à une seule phrase, qui pénètre au plus près de "la flamme de son être", celle d'une femme toujours aussi inspirante.
Kerenn Elkaïm – Livres Hebdo
On sort de la lecture de Johanne non seulement enchanté, mais réenchanté.
Éric Naulleau – Le Journal du Dimanche
« [Je] me dis une fois de plus que Graciano est grand et sa langue magique dont les arborescences et circonvolutions richement enchâssées de mots rares et beaux, en constant chatoiement, envoûtent (hypnotisent), font voir et ressentir (donc vivre) du dedans… »
Chronique de Jean-Marc Flapp dans Dissonances
Il y a quelque chose de terrien et d’aérien, de sauvage et tenu, à la fois, dans la prose de Marc Graciano, dont certaines pages sont d’une beauté éblouissante. (…) Recueilli et jaillissant à la fois, ce roman est une ode à l’oralité et à la transmission, siècle après siècle, de savoirs, d’espérances, d’imaginaires, de croyances ou de rêves.
Sabine Audrerie – La Croix
Il faut entrer dans cet univers, laisser enfler la houle de la phrase continue de Marc Graciano, compacte, sans retour, s'embarquer pour l'expérience rare que représente la lecture de Johanne.
Alain Nicolas – L'Humanité
Lire Graciano, c’est voir. Voir la beauté du monde en des temps où les fumées industrielles ne l’avait pas perturbée. Voir les gestes quotidiens des hommes pour se nourrir et chasser et marcher et se loger et rester tout simplement en vie. Voir les animaux dans leur superbe solitude, leur inquiétante étrangeté (…) Voir les éléments, le froid et la chaleur au fil des saisons, la lumière au long du jour et la nuit s’installer lentement.
Guillaume Contré – Le Matricule des Anges
« Marc Graciano, portrait dʹune jeune fille en feu »
Interview pour Quartier Livre par Nicolas Julliard sur la RTS
Muni d’une plume et d’un phrasé venu du fond des âges, Marc Graciano nous conte l’épopée qui mena jadis Sainte Jeanne d’Arc jusqu’à Chinon. Un ouvrage magnifique où s’entremêlent la grâce, le sacré, le merveilleux et la simplicité.
Alexis – Le Divan – Paris 15e
Je suis absolument conquise par l'écriture de cet homme !
Anne – Librairie Goulard – Aix-en-Provence
1429, Jeanne d’Arc accomplit son destin. Un voyage de plus de cinq cents kilomètres pour raviver un univers de légende. Fascinant, envoûtant.
Pauline – Librairie de Paris – Paris 17e
Graciano mystique et voyant... Sa langue est sans égale, hybride, vieille mêmement, mais les mots sont presque, pour nous lecteurs ignorants de leurs usages, des réminiscences de quelque chose de plus immémoriel que moyen-âgeux. Voilà, c'est une langue "âgeuse". Il dit langue noëlle, lui, pour décrire son travail. Et dans les creux du champ lexical et d'un rythme litanique (il faudrait psalmodier Graciano), se blottit une sincérité résolument contemporaine, sensible aux mystères qui persistent, et contre toute prétention d'élucidation, qui en révèle l'obscurité. Tout est langue ici (...) Bref, c'est encore bien fort, Johanne.
Lucie – Librairie Le Pied à terre – Paris 18e
Je lis Marc Graciano depuis Liberté dans la montagne, et c'est décidément toujours aussi beau. Un portrait de Jeanne tout en subtilité, tellement loin de l'image (trop) habituelle.
Valérie – Librairie Le Brouillon de culture – Caen
En quelques livres, Graciano a créé un monde, un monde archaïque, habité de mots oubliés de nous, forgé dans une langue qui n'appartient qu'à lui. Dans ce monde, tout palpite. Des mystères et des miracles s'offrent aux voyageurs et voyageuses. L'inconnu qui frappe à la porte est accueilli près de l'âtre, et on écoute, avide, ses histoires lointaines, avec gourmandise. En quelques scènes magistrales, Johanne nous conte le cheminement de Jeanne d'Arc, et de son escorte, dans les frimas têtus de l'an 1429. C'est tout à fait à part, et c'est une pépite.
Leïla – Librairie de l'Angle rouge – Douarnenez
J'ai extrêmement hâte de défendre ce livre, qui m'exalte.
Thibault – Librairie des Oiseaux rares – Paris
Je pense que ce qu'il se dégage en force de ce texte, c'est une grande douceur au milieu d'une grande noirceur. Une bienveillance que cette femme irradie et qui se propage tout autour d'elle, malgré la violence et la mort. Le personnage, presque de légende, que tout le monde connaît, se révèle d'une humanité brute, nue, faillible et tellement touchante et pure... Les mots me manquent, surtout parce que je les trouve trop faibles, pas assez adéquats, par rapport à ce qu'exprime Marc Graciano, avec une grande justesse. Quel travail magnifique sur la langue...
Laura – Librairie Arthaud – Grenoble
Le texte de Marc Graciano est réellement impressionnant : son souffle, sa vie...
Ysaline P. – Passa Porta – Bruxelles
Immersif, litanique, une expérience de lecture unique.
Louisa – Librairie Claudine – Wavre (Belgique)
Johanne est une jeune femme intrépide portée par sa foi et son amour pour son roi. Accompagnée d’une troupe réduite, elle chevauche vers Chinon afin de se mettre à son service. De sa Lorraine natale aux bords de Loire, dans des paysages tour à tour beaux et inquiétants, Johanne s’achemine vers son destin… Graciano est un auteur rare : sa phrase précieuse, puissante, torrentielle se déroule, nous déroute et nous emporte. C’est une épopée chevaleresque, philosophique, féérique et médiévale, un récit initiatique et sensuel qui ancre déjà la fière cavalière dans la légende. Un tour de force littéraire qui augure d’une nouvelle année stimulante en découvertes.
Sébastien – Librairie des Halles – Niort
Marc Graciano convoque l'histoire de Jeanne d'Arc de d'une manière inhabituelle et intime, de sa plume d'une beauté et d'une puissance rares. Chaque chapitre est constitué en une longue phrase sans point final, une forme de litanie incroyablement hypnotique aux relents moyen-âgeux empreinte de mystère et de noirceur, qui nous propose un portrait inédit de cette icône, humaine et sincère dans ses intentions. Une fois la forme acceptée sans lutter, l'expérience s'avère tout bonnement grandiose et vertigineuse.
Mathieu – Librairie OCEP – Coutances
Tout débute en Lorraine où les grues, plus hautes que les enfants, accompagnent le labeur quotidien, où la brume couvre les plaines, où se mêlent légendes chrétiennes et païennes. Cette ambiance mystique et médiévale comme creuset pour la vocation de Johannette, entre idoles et vœux pieux. Mais tout débute aussi avec la longue phrase de Marc Graciano, une phrase-chapitre, mot après mot, pour donner corps à une ambiance. S’ensuit, un long périple entre Domrémy et Chinon, siège du pouvoir précaire, pour rallier le futur roi et répondre aux voix – d’une phrase toujours, à chaque étape, nouvelle. Cependant l’objet n’est point cette rencontre avec le Dauphin, ni la volonté belliciste reconvertie en figure nationale, mais plutôt de rendre compte par la langue d’un voyage singulier, en croisant des êtres à mi-chemin entre rêve et réalité, en questionnant la transcendance dans une nature englobante et rythmant encore la vie de chacun. Car Johanne et sa troupe traversent les vieilles terres, les bois ancestraux, les sentes pierreuses ; et la parole, rare, se noue autour du feu, tandis que les actes sont primitifs, tentant par-delà la violence de discerner le mort du vif. La broderie de Marc Graciano, faite d’adverbes nouveaux, aux accents anciens, de longs souffles drapés d’un fin vocabulaire, nous entraîne dans un périple harmonieux et foisonnant, qui réinvente un monde et touche à une certaine idée de la grâce littéraire.
Sébastien – Librairie Chroniques – Cachan
Une belle découverte littéraire, dont je me délecte.
Hélène – La Toute petite librairie – Paris 20e
Dans une langue sublime et singulière, l'auteur dépeint un Moyen-Âge qu'il affectionne, où la nature est omniprésente et les rapports humains magnifiés. Une expérience littéraire et sensorielle à ne pas rater !