LE TRIPODE

Noirlac

Marc Graciano


Noirlac, c’est d’abord un lieu-dit dans le Cher, au cœur de la France. Ce hameau, posé face à une abbaye et bordé d’une forêt, est le refuge où se trouve la demeure de Marc Graciano. 
Et c’est là, dans une maison spartiate qu’il retrouve régulièrement, que Marc Graciano tape sur une machine à écrire ce qu’il appelle ses « haïkus berrichons ». À rebours de sa vie sur les routes et de ses romans aux phrases si amples, au vocabulaire si foisonnant, il y décrit par des mots simples le quotidien de ses journées immobiles. Le recueil Noirlac rassemble ainsi une centaine de poèmes, chacun ne comprenant qu’une dizaine de mots. Et c’est le bonheur d’un regard empreint d’humour et de tendresse, de monotonie aussi, un éloge de la lenteur, du dérisoire et de la nature par l’un des auteurs les plus singuliers de la littérature contemporaine. 

 

 

"Comme il est bleu, le ciel par-dessus Noirlac" 
Imaginée par l'artiste-compositeur Gilles Sivilotto à partir de la voix de Marc Graciano et des sons de Noirlac, cette capsule sonore est illustrée avec des affiches créées par les étudiants du laboratoire d'expérimentation graphique de l'Ecole Estienne. 

L’Auteur

Marc Graciano est un écrivain de langue française. En quelques années, depuis 2013, il a construit une œuvre déjà considérée par de nombreux critiques et auteurs comme exceptionnelle.
Bibliographie : Liberté dans la montagne, Une forêt profonde et bleue, Au pays de la fille électrique, Enfant-pluie, Le Sacret, Embrasse l’ours (pour tous ces titres, éditions José Corti), Le Soufi (Le Cadran ligné), Johanne et Graciano & Co (Le Tripode).
Ils ont dit à propos de Marc Graciano :
« Une radicalité incomparable. » (Florent Georgesco, Le Monde)
« La même voix qui me désaxe m’offre une langue autre chargée de m’orienter. » (Claro)
« Comme une hypnotique litanie, toute de mots rares et vieux, de répétitions et d’énigmes, de merveilleux et d’effroi. » (Fabienne Pascaud, Télérama)
« La langue de Marc Graciano a ceci de particulier qu’elle vous ente avant de vous hanter. »
(Bérengère Cournut)
« Une voix rare, très forte. » (François Bon)
«  Il y a des hommes seuls qui, pierre par pierre, s’attellent à ériger des monuments. »
(Patrick K. Dewdney)

Presse

La pure poésie d'une pure présence au monde
Eric Naulleau - Transfuge 

Ses haïkus forment en tout cas un tout particulièrement apaisant, chronique souvent drôle, toujours délicate, de ce qui survient dans la vie contemplative de Graciano. 
Guillaume Lecaplain - Libération

Noirlac confirme que Marc Graciano est bien poète.
Sébastien Omont - En attendant Nadeau

En cent-trente-quatre tableaux miniatures nous suivons les perceptions volontairement subjectives d'un je retiré loin du monde citadin, en harmonie sinon avec lui-même (une certaine désinvolture par rapport à la boisson incite quand même à la réserve) du moins avec son environnement. 
Maxim Gorke - Zone Critique

Un brin malicieux, l'écrivain se révèle sous un jour nouveau pour les lecteurs, à travers la poésie, la forme d'écriture "la plus libre, la plus gratuite, la plus sincère". 
Anne-Lise Dupays - L'Echo du Berry 

Mieux que les mortifères tours de Babel bétonnées, les contemplations les plus quotidiennes offrent à qui sait voir et sentir une réelle plénitude, une joie sacré. Le divin n'est pas là-haut, il est ici, dans tout ce qui existe.
Hervé Lemarié - Sitaudis

L’inspiration est quotidienne, enracinée dans le lieu de vie de l’écrivain. À lire à voix haute, lentement.
Les notes