Une novella efficace et spectaculaire sur la guerre et l'homme chimiquement amélioré, entre American Sniper et Side Effects, par l'auteur du très remarqué Dirty Sexy Valley.
B.Q. – Trois Couleurs
Olivier Bruneau évite consciencieusement le rôle de juge ou de moraliste, il se contente de saisir les nouvelles formes de guerres de notre temps, cette privatisation des conflits qui mène à diriger les soldats comme on le ferait de toute entreprise capitaliste. Mais les quelques pages de la seconde partie du roman apportent un nouvel éclairage à Pharmakon, une lumière crue sur nos sociétés actuelles qui ne dorment jamais et au sein desquelles le sommeil deviendrait un luxe réservé à une « classe improductive, inférieure, inutile ».
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Avec Pharmakon, [Olivier Bruneau] poursuit [son] exploration avec notre obsession pour la performance et nos nuits sans sommeil puisque ce texte très bref, très ramassé, nous entraîne dans un pays où la guerre sévit […]. Pharmakon c’est l’expérimentation extrêmement dangereuse, non seulement de cette privation de sommeil, mais aussi d’un possible retour à celui-ci, une fois qu’on a basculé dans cette volonté performative.
Nikola – Paludes – Écouter le podcast ici
J’ai lu d’une traite Pharmakon qui m’a marquée par son ton percutant, sa tension et la proximité qui se crée avec le tireur d’élite.
Shirley – Librairie Le Furet du Nord
C'est une magnifique saillie contre le culte de la performance, le texte est une cavalcade.
Julien – Librairie Litote – Paris 10e
Dans un style sec et vif, Olivier Bruneau se renouvelle totalement en explorant une autre écriture et un autre thème. Son nouveau texte nous plonge au cœur d’une petite troupe désœuvrée prise entre une guerre qui ne les concerne pas et les dérives d’une économie qui les dépasse. Se posent alors les questions que les prochaines années soulèveront chez nous, de la privatisation aux guerres à venir ou de la recherche effrénée de productivité à l’impérialisme moderne ou à l’ingérence qu’il engendre. Sous le couvert d’un récit aux frontières de l’anticipation, de la littérature blanche et du conte moderne, Bruneau pose abruptement la question de l’avenir proche de ce qui fait de nous des hommes.
Cyrille – Librairie Le Merle moqueur – Paris 20e
Un super bouquin !
Julien – Librairie L’Écume des pages – Paris 6e
Sec, brutal, nerveux, un texte qu'on se prend de plein fouet et dont on sort essoré ! Olivier Bruneau est un Buzzati déglingué qui saisit comme personne notre ultra moderne solitude.
Mathilde G. – Delamain – Paris 1er
Dévoré !
Bruno – Librairie Renaissance – Toulouse
Après Esther et Dirty sexy Valley, le génial et éclectique Olivier Bruneau change encore de ton pour s’intéresser à la vie de plusieurs mercenaires engagés pour protéger une raffinerie de pétrole. L’un d'eux fait l’objet d’un programme expérimental qui le prive du besoin de sommeil. Peu à peu, la réalité s’altère, les repères s’affranchissent de leur perception routinière et la psyché déraille… Un roman court et frontal qui place dans son viseur notre propension à la démesure et cette volonté nocive et bien souvent funeste de vouloir repousser les limites des capacités humaines.
Alex – Librairie La Madeleine – Lyon 7e
122 pages oppressantes, oscillant entre réalité et anticipation ; récit d’une guerre totalement déshumanisée et une brutalité qui prend tout son sens à la lumière des récents événements qui ponctuent notre actualité. Un texte qu’on lit sous tension, quasiment en apnée…
Librairie Folies d’encre – Les Lilas
STOP. On arrête tout. Impossible de passer à côté de ce COUP DE CŒUR. Sombrez dans la chaleur hypnotique et dans les méandres de la pensée d’un soldat dans l’incapacité de dormir…
Alice – Librairie Critic – Rennes
Pharmakon, c'est l'insoutenable suspens d'une Kathryn Bigelow (Démineurs, Detroit, Zero Dark Thirty) peuplé d'hallucinations insomniaques. C'est haletant, percutant, on y retrouve une science du rythme suffisamment rare pour être saluée, et une intelligence que nous dirions quasi socio-psychologique de groupes humains et de ce que le système néo-libéral tendance transhumaniste produit de chaos au plus intime de nos êtres. Par-delà cette modernité, le vent sec du Désert des Tartares souffle aussi sur Pharmakon.
Lucie – Librairie Le Pied à terre – Paris 18e
J'ai beaucoup aimé ! Ça change complètement de Dirty Sexy Valley et Esther, mais je trouve qu’il y a justement une urgence dans son écriture qui reflète parfaitement l'angoisse du personnage, qui monte peu à peu. C'est admirable de réussir, en une centaine de pages, à poser des questions aussi cruciales sur notre besoin de sommeil, notre mode de vie totalement soumis à son rythme, et à la question de la nuit de manière plus générale. Le dernier chapitre est très beau. C'est donc encore avec grand plaisir que j'ai lu Olivier Bruneau, je ne pense pas être un jour déçu avec cet auteur !
Ophélie – Librairie du Tramway – Lyon 3e
Un court texte, percé d'intelligence et de vertiges hallucinatoires, qui en quelques pages haletantes, intenses, nous plonge dans la matrice sourde et déglinguée de nos modernités galopantes.
Pharmakon oscille dans les brumes d'un théâtre sans nom, à la lisière d'un monde excessif et d'une humanité bordée de solitudes, qui aurait paumé sa boussole, comme le miroir cassé d'une société ivre des spectres à venir.
Mathieu L. – Decitre – Grenoble
Un roman puissant, traversé par la violence. Pharmakon est l’un de ces textes qui vous emportent dans un tourbillon d’états allant du dégoût à la peur. C’est un texte qui sent l’huile de moteur, la poudre d’arme à feu et la testostérone d’un camp militaire en plein désert humain. Un roman d’une grande noirceur, dans lequel on suit un tireur d’élite privé de sommeil par un traitement expérimental. À la fois le remède contre le temps et le poison qui entraîne l’humain vers son ultime décadence.
Mathieu Castets – Cultura – Bègles
Sous l'Allemagne nazie, on faisait la guerre éclair sous pervitine ! Dans le roman d'Olivier Bruneau, le vieux contingent shooté à la meth a laissé place à un mercenariat qui ne dit pas son nom, à quelque chose s'approchant dangeureusement de l'humain augmenté et à la doctrine cynique des temps modernes qui dit : le capitalisme, c'est la guerre !
Notre époque est un pharmakon. L'homme est un pharmakon. L'écriture est un pharmakon.
Allan – Librairie Cordeliers – Romans-sur-Isère
Glaçant et hypnotique, une nouvelle merveille ! Olivier Bruneau continue d'affirmer son talent dans une nouvelle charge contre les excès de notre société. Cette fois, il explore notre besoin de rentabilité, notre exigence d'une performance sans cesse repoussée, autant de déshumanisation sous couvert d'amélioration…
Vivien – Librairie Le Hall du livre – Nancy
J’ai beaucoup aimé ! Très différent des deux précédents mais sans doute le plus fort. Une écriture sèche et efficace.
Christina – Librairie La Belle lurette – Paris 4e
Peut-on vivre une vie pleine sans sommeil ? Les laboratoires militaires ont trouvé la formule pour supprimer le sommeil. Mais quelles peuvent-être les implications d'une existence en perpétuel mouvement dès lors que tous nos sens n'ont plus aucun répit ? Un cobaye, tireur d'élite en zone de guerre, en fera l'expérience sous les tirs ennemis. Angoissant !
Sabine – Fnac Montparnasse – Paris 6e
La trajectoire hallucinée d'un tireur d'élite privé de sommeil. Combien de temps avant la folie ? Une écriture tendue, efficace pour un livre troublant.
Ines – Librairie Bookstore – Biarritz