LE TRIPODE

Miroirs du temps

Goliarda Sapienza, Nathalie Castagné


Parallèlement à ses journaux intimes (Carnets, Le Tripode, 2019), Goliarda Sapienza a tenu une correspondance importante durant une grande partie de sa vie. Miroirs du temps rassemble un florilège de ces lettres qu’elle a rédigées (et pas toujours envoyées) durant la seconde moitié du vingtième siècle. Écrites du début des années 1950 jusqu’à quelques mois avant sa mort en 1996, elles révèlent une femme souvent tourmentée, et toujours hantée par le désir de vivre. Révélatrices du rapport de l’autrice à l’écrit, chacune de ces lettres est guidée par un besoin vital d’exprimer et de transmettre sa manière de penser, de ressentir et d’être au monde, d’aimer aussi. Elles apportent – au-delà du contexte historique et intime fluctuant – des éléments biographiques fondamentaux pour comprendre Goliarda Sapienza, et de nombreuses clés de lecture de ses œuvres. Ce qui se devine au fil de ses romans et récits se retrouve ici mis en lumière sous une autre forme d’évidence : dépassant sa solitude et les refus éditoriaux, les conflits amicaux et les passions amoureuses, Goliarda Sapienza sera restée dans une recherche constante de sa vérité existentielle.

L’Auteur

Goliarda Sapienza (1924-1996) est née à Catane. Elle ne trouve la reconnaissance qu’après sa mort, avec le succès en 2005 de la traduction en France du roman L’Art de la joie.
Le Tripode s'est engagé dans la publication de ses 
œuvres complètes.

Le Traducteur

Romancière et poète sous son patronyme et sous le pseudonyme d'Eilahtan, la traductrice Nathalie Castagné a longuement étudié le chant qu'elle pratique encore. Elle a traduit de l'italien de nombreux auteurs et des livrets d'opéra.

Presse

Une femme libre de tout carcan, comme la plume, sauvage, sensuelle qui a bouleversé les lecteurs, mais aussi les écrivains.
Alice Develey - Le Figaro 

Pénétrer l’intimité de cette femme tourmentée, hantée par le besoin de comprendre et de transmettre, apparaît comme la plus rare et la plus précieuse leçon d’humanité.
Serge Sanchez - Lire Magazine littéraire

C’est une facette de Sapienza que l’on connaît peu : l'épistolière. Et qui, une fois de plus, régalera ses fans. (...) Quelle intensité dans ses lettres !
Florence Noiville - Le Monde 

On y découvre une femme, simple, loyale, joyeuse, avertie, convaincue, heureuse. 
Patricia Martin - France Inter, Le Masque et la Plume

Un style profond, dense et puissant qui nous emporte dans la vie de l'autrice comme dans un roman.
Élodie Pinel - Études