LE TRIPODE

Rendez-vous à Positano

Goliarda Sapienza, Nathalie Castagné


Italie, fin des années quarante. Pour les besoins du tournage d’un film, Goliarda Sapienza explore la côte méditerranéenne à quelques dizaines de kilomètres au sud de Naples. C’est ainsi qu’elle découvre Positano, modeste village au flanc d’une colline qui plonge dans la mer. Le choc émotionnel est intense. Dans ce théâtre solaire, hors du temps, elle fait la rencontre d’une femme avec laquelle va commencer une relation quasi amoureuse : Erica.

Rendez-vous à Positano est l’un des derniers textes de Goliarda Sapienza. Écrit en 1984, il ne fut publié en Italie qu’en 2015, plus de vingt ans après sa mort. À l’instar des autres textes de l’auteur, le roman remet en scène un moment décisif de la vie de Goliarda Sapienza, en l’occurence sa rencontre avec une riche et jeune femme qui habitait dans les hauteurs de ce village niché sur la côte amalfitaine.

Le roman analyse la relation intime qui s’établit entre les deux femmes au fil des années, et se mue aussi en déclaration d’amour pour un village qui fut, pendant les années cinquante, le refuge de Goliarda Sapienza.

L’Auteur

Goliarda Sapienza (1924-1996) est née à Catane. Elle ne trouve la reconnaissance qu’après sa mort, avec le succès en 2005 de la traduction en France du roman L’Art de la joie.
Le Tripode s'est engagé dans la publication de ses 
œuvres complètes.

Le Traducteur

Romancière et poète sous son patronyme et sous le pseudonyme d'Eilahtan, la traductrice Nathalie Castagné a longuement étudié le chant qu'elle pratique encore. Elle a traduit de l'italien de nombreux auteurs et des livrets d'opéra.

Presse

Que se réjouissent les admirateurs que l’inoubliable Modesta a entraînés à sa suite dans l’inépuisable Art de la joie. Et que salivent aussi les novices. Nul besoin d’avoir les clés du temple pour accéder à ce nouveau trésor. Puisque Goliarda n’a jamais suivi l’ordre des choses, ils peuvent entrer dans son œuvre par la porte de sortie. L’éblouissement n’épargnera personne […].
Marine Landrot – Télérama